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Arf...

La vie est si dure.

C'est quand même étrange comme les gens nous manquent. 

Je ne veux pas m'attacher, moi. Mais sans souffrir de ne pas m'attacher.

JE VEUX ÊTRE LIBRE.

Je demande pas grand-chose pourtant. Tant d'hommes se sont battus pour la liberté, et moi je la réclame comme si c'était un droit. Non mais ça va pas.

Je suis folle de croire qu'un jour je serai libre.

MAIS UN JOUR JE LE SERAI ! Et je m'en fous d'être folle, et je m'en fous de me croire libre alors que je ne le suis pas, je sais juste que je veux être libre, que je vais être libre.

L'amour universel est une prison dont je ne peux me défaire. Pourquoi me l'a-t-on enseigné ? Je n'en veux pas, ou plus. J'en ai déjà eu trop, maintenant c'est fini, j'ai passé l'âge, je ne veux plus aimer ni être aimée. C'est tout.

Et puis même si j'aime de toute façon ça ne vous regarde pas, alors arrêtez de m'observer comme ça.

Ohlala, j'étais bien partie pour écrire ce que j'avais sur le coeur (et j'en ai, aujourd'hui, des choses, sur mon coeur) mais j'ai été un peu coupée dans mon élan, j'ai peur que quelqu'un découvre ce blog, il faut que je trouve le moyen d'y mettre un mot de passe. Voilà.

Et maintenant je ne sais plus quoi dire. Je suis doigts bés, comme souvent.

Surtout en ce moment, je ne trouve plus grand chose à dire, oh et puis je suis fatiguée, mais fatiguée...

Je suis pressée de partir, de tout quitter, de fuir pour mieux reconstruire ailleurs ce que je fuirai ensuite.

Et puis, en protégeant les autres, finalement, c'est moi que je protège. Parce que j'existe au moins un peu en fonction des autres, il agissent sur moi autant que j'agis sur eux, ainsi si ils vont bien je peux aller bien. Je peux aussi quand ils vont mal, mais c'est plus difficile.

Oh et puis j'en ai un peu marre de dire des cacahuètes.

Je ne me rappelle même plus de quoi je parle, mais je ne veux pas lire, ce serait trop facile et trop évident, j'aurais trop peur de cliquer sur envoyer et peut-être même que je ne le ferai pas. Je dis déjà trop de moi, pourquoi me dévoiler autant à moi-même ?

J'ai trop peur que quelqu'un découvre cet endroit secret. Je vais semer mes blogs au vent. Article par article. Et celui qui trouvera la clé de mon secret pourra tous les retrouver.

Mais je sais déjà que je ne le ferai pas, ou bien peut-être après, je ne sais pas.

òhlala Là vie est trop difficile pour moi, Plouf.

(l)